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Ménil-Gondouin

MÉNIL-GONDOUIN

MÉNIL-GONDOUIN

 

MAIRIE

Jours et heures d’ouverture :
Lundi : 15 h à 16 h 30 & Jeudi : 10 h 30 à 12 h

Tél. 02 33 35 74 17 / Fax : 02 33 12 77 56
Courriel :
mairie.menil-gondouin@wanadoo.fr

Mairie :
Le Bourg - 61210 MÉNIL-GONDOUIN

Le Maire : Pascal BOUQUEREL


PRÉSENTATION

Population : 172 habitants
Altitude : Minimum 157 m, Maximum 254 m
Superficie : 917 hectares

Les trois communes de Ménil-Gondouin, le Sacq et Ste-Honorine-la-Petite ont été regroupées le 30 janvier 1822 et ont conservé le nom de Ménil-Gondouin.

Les 179 habitants sont des Ménilgondoyens


 

ÉTAT INDUSTRIEL D'AUTREFOIS

Il existait 2 moulins à farine sur le ruisseau de Vienne appartenant aux Turgot. L'un se trouvait au village du Moulin (il existe des vestiges) et l'autre était 150 m plus bas. Ils ont tourné jusqu'en 1918. Il existait également un moulin à tan et quelques moulins de type romain (moulins de pierre pour moudre le carabin).

PROFESSIONS D'AUTREFOIS

En 1684, il y avait 1 chirurgien, 2 aubergistes, des fileuses de chanvre, des tisserands, des tanneurs, des maréchaux, des serruriers, des « piqueurs » de granit, des taupiers, des chiffonniers, des couturières, des chapeliers, des couvreurs, des charpentiers, etc. Par contre, il n'y avait ni sage-femme, ni maître d'école (le chapelain semblant donner l'instruction).

Ménil-Gondouin Ménil-Gondouin

FÉODALITÉ

Seigneurs de Ménil-Gondouin : Payen Bonastre (en 1264) ; de Clinchamps-Chevrier (en 1483). En 1610, Antoine Turgot, fils de Louis Turgot, seigneur des Tourailles achète la propriété de St-Clair, bâtie par l'ermite St-Clair, auprès d'une fontaine dont l'eau limpide guérissait les yeux. Antoine Turgot devint Seigneur de St-Clair à Ménil-Gondouin et son frère Jean, Seigneur des Tourailles. Le Château de la Cour, propriété d'Antoine, construit au XIIe siècle, tombait en ruine et Antoine Turgot avec l'aide de son fils, décida de reconstruire un château qui sera achevé en 1681. En 1659, Jacques Turgot décède ; il était très riche et très généreux. Par acte notarié enregistré à Paris chez Maître Le Gabilllon, il donne son coeur à l'église de Ménil-Gondouin. Le coeur sera enfermé dans un coeur en plomb, placé dans une muraille de l'église avec une plaque de marbre où fut inscrit : « Ci-gît le coeur de feu Jacques Turgot, seigneur de St-Clair de Ménil-Gondouin et d'autres lieux qui décéda le 23éme jour de mai 1659 ». À environ 200 m au nord de l'ancien château de la Cour existe encore une « motte » qui était, à l'époque des Turgot,« habillée » d'une maçonnerie de 8 m par 19,50 m et de 3 à 4 m de hauteur et qui s'appelait « La butte à Loto ». Le seigneur de Ménil-Gondouin y recevait « les aveux » et sa famille s'y réunissait pour des jeux de société.

Après la construction de la nouvelle église en 1870, l'ancienne église fut démolie et le coeur de Jacques Turgot, après être passé dans plusieurs mains, fut conservé par Madame la Comtesse Turgot qui en août 1899 fut condamnée et sommée en conciliation de rendre le coeur à l'église de Ménil-Gondouin, ce qu'elle n'a malheureusement jamais fait. En 1760, le Château et le domaine de Ménil-Gondouin sont vendus à la famille de Maisons. Fin janvier 1800, le château qui servait de refuge aux chouans repoussés de Putanges, fut attaqué par une colonne de bleus de 400 hommes qui rentrèrent dans le château non gardé où dormaient une quarantaine de chouans dans une salle. Réveillés en sursaut, les chouans engagent et perdent le combat avant de prendre la fuite. Avant de se retirer, les bleus incendient le château. Le propriétaire, Monsieur Poisson de Grand Pray avait émigré et lorsqu'il rentra, il ne trouva que des ruines. Aujourd'hui, il ne reste plus que des dépendances.
Ces dépendances furent habitées par Jacques et Antoine Turgot pendant la période de construction du château. Dans les années 80, les élèves du LEP d'Argentan, avec l'aide de l'Association des Amis du Houlme, ont refait la charpente et la couverture du pavillon Louis XIII. La demeure et les deux pavillons de la Cour sont classés depuis le 16 mars 1987.

Ménil-Gondouin

Ménil-Gondouin

LES SEIGNEURS DU SACQ

Le premier seigneur connu fut Jean Ier des Rotours en 1460 et le dernier fut Michel, Seigneur des Rotours, décédé le 21 avril 1842. Ce dernier assura également la fonction de Maire du Sacq jusqu'en 1822, date de rattachement de cette commune à Ménil-Gondouin. Le Sacq dépendait de la baronnie de Briouze. Le château du Sacq, oeuvre de Pierre des Rotours fut construit au XVIe siècle, entouré de douves et de fossés avec pont-levis et du plus noble goût de la Renaissance française. En janvier 1800, les bleus pourchassent les chouans qui avaient décampé du château à leur arrivée, et décident de piller et brûler le château, qui malheureusement ne fut pas reconstruit par la propriétaire Anne Delaunay de Mauvaisville, qui n'était pas fortunée.
Grâce aux dessins de M. Alphonse du Bosc (1870 env.), nous pouvons connaître la grande beauté de ce château.

LES SEIGNEURS DE STE-HONORINE-LA-PETITE

Les seigneurs de St-Clair de Ménil-Gondouin étaient également seigneurs de Ste-Honorine-la-Petite. Le Logis demeure le seul château encore existant de Ménil-Gondouin.

LES ÉGLISES

Église de Ste-Honorine-la-Petite
La petite église de Ste-Honorine-la-Petite fut rattachée pour le culte à Ménil-Gondouin en 1783. Après la démolition de l'église, la statue de Sainte-Honorine fut placée dans le creux de l'if du cimetière (on y allumait un cierge) et a malheureusement disparue il y a quelques années.

Église du Sacq
Elle n'existe plus, mais le presbytère fut reconstruit et forme le corps de ferme actuel. L'entrée se fait sous un large portail dont le linteau est gravé : « Messire des Rotours, sieur et patron du Sacq a fait cette grange et muraille presbytérales pour participer aux prières des sieurs curés » (1654). Sur le linteau se trouve une croix où l'on peut lire sur le bras « vive Jésus » et sur le fût (en latin) « parce que vous êtes leurs bergers, les brebis vous ont recherché »

ÉGLISE DE MÉNIL-GONDOUIN

L'ancienne église faisait vis-à-vis au château de la Cour et se situait au fond du cimetière actuel, derrière la grande croix. La nouvelle église fut construite en 1870 à l'initiative du Curé Maillard et sous l'épiscopat de Monseigneur Rousselet.
L'abbé Paysant est arrivé en 1873. Il commença par assainir l'église et le presbytère, construits sur un terrain marécageux. A son arrivée, le sol de la nef servait d' égout aux eaux pluviales. Il effectua de nombreux voyages à l'étranger : Jérusalem, Rome, la Belgique, Londres, Cologne, etc. Il conçut le projet de catéchiser sa paroisse par le secours de l'image à la manière médiévale. Il fut aidé dans ses travaux par M. Colombe peintre et M. Petit sculpteur. En récupérant les statues et tableaux des 3 anciennes églises, en réalisant de nombreuses statues, en gravant le sol des personnages de la bible et de l'église, en peignant les murs intérieurs et de la façade de tableaux, dessins, citations françaises et latines, il transforme son église en un grand musée chrétien et la nomma « église vivante et parlante de Ménil-Gondouin ».

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Ménil-Gondouin

Pour immortaliser tous ses travaux, il fit réaliser 180 cartes postales représentant jusqu'au moindre détail son oeuvre. À sa mort en 1921 tout fut effacé : les statues et tableaux brisés ou enterrés ; les murs intérieurs et extérieurs badigeonnés puis plâtrés. Il ne reste que les écritures gravées sur le sol de l'église. Depuis 1980 quelques éléments de statues furent retrouvés en terre et quelques statues restaurées. En 2003 le conseil municipal et l'association des Amis de l 'église avec la collaboration et l'aide de la fondation du patrimoine, du Conseil Général, de l'état et de nombreux et généreux donateurs ont entrepris de restaurer cette église. La façade a été restaurée à l'identique en 2004, l'intérieur sera restauré en 2006 et 2007. ainsi, le patrimoine mis en place par l'abbé Paysant pourra être sauvé et l'église demeurer une église chrétienne.


GASTON LEFAVRAIS (1913 – 1983)

« Peintre de Ménil-Gondouin, il avait reçu la Médaille d'Argent « Arts, Sciences et Lettres ». Il était sociétaire des Artistes français et ex-sociétaire des artistes indépendants. Lauréat de grands prix internationaux, il avait exposé dans les principaux salons parisiens. Ses portraits expressifs avaient un accent humain extraordinaire. Ses paysages, pour la plupart peints dans les alentours de Putanges, font l'unanimité des spécialistes. »


Circuit de randonnée

Pédestre : circuit N°13 du topo-guide "Val d'Orne en Suisse Normande"

COMMUNAUTÉ DE COMMUNES
DU VAL D'ORNE
12 Place de l'Hôtel de Ville
Putanges-Pont-Ecrépin
61210 PUTANGES-LE-LAC
Tél. 02 33 36 93 73